randos à partager, plaisir de découvrir des paysages, terroirs et histoires locales
A l'heure de la galette, je vous invite à nous suivre à Frangy, chez les frangypans et frangypanes
. Après nos expéditions neigeuses, nous avons choisi cette petite commune pour sa cascade dont l'accès s'annonçait périlleux, voire fortement déconseillé par l'office
du tourisme de la vallée d'Usse. Mais avec bonheur nous en somm
es venus à bout et le spectacle et la difficulté en valait la peine.
Nous avons suivi une nouvelle fois une portion du chemin de
Compostelle GR65, qui mène de Genève au Puy en Velay (parcouru en juin). Partis de l'église de Frangy, le sentier s'élève en passant devant une maison forte jusqu'au village de Chaumont,
en
passant devant un charmant lavoir (comme à la maison !!).
Nous avons pris le temps de déjeuner, au château, du moins ce qu'il en reste soit un seul
pan de mur mais face à un beau
panorama, donnant sur le vuache d'un côté, et le Mont blanc de l'autre désignés par une table d'orientation bien située.
Puis en consultant le topoguide-photocopie remis
gratuitement
par l'office de tourisme, nous avons été intrigués par l'info donné sur les marmites localisées en contrebas du village de Malpas, au pont de
Pissieu. Le site mérite le panneau installé près du nouveau pont, qui cache juste au-dessous un ancien pont (comme quoi un pont peut en cacher un autre!!) et les exceptionnelles marmites
façonnées par les eaux
puissantes du Fornant qui se jettent sur l'autre versant dans une chute
d'eau qu'on ne peut que deviner et entendre, et qui ne s'aperçoit dans sa totalité qu'un peu plus haut dans un virage de la route menant à Musièges.
Mais la voir de loin et
l'entendre si proche....nous a incité à désobéir au sage conseil de la frangypane
. Il faut effectivement être
expérimentés (ou inconscients !!) pour se risquer sur les falaises glissantes. Nous avons
suivi un sentier au pied du pylone à haute tension
qui nous a
permis de descendre jusqu'au torrent du Fornant, mais ne donne malheureusement pas de meilleure visibilité sur la chute d'eau.
J'ai lu depuis, sur un site de randonneur qu'au printemps il
fallait s'aventurer dans le ruisseau pour y parvenir et ainsi traverser les gorges,
mais à cette saison c'était hors de question. Aussi nous avons rampé, escaladé et tâtonné jusqu'à trouver un accès
possible et là ce fut un spectacle unique qui s'est offert à nous, une chute d'eau d'une cinquantaine de mètre de haut avec un débit puissant qui nous soufflait ses embruns au visage
comme caresse de récompense.