randos à partager, plaisir de découvrir des paysages, terroirs et histoires locales
Pour ce week-end de feux d'artifice, nous avons choisi de nous offrir une explosion de lacs glaciaires, à proximité de Chamonix : Le lac blanc et les lacs de
Cheserys. En partant de bon matin du téléphérique de Praz, on
s'élève en quelques minutes
à la Flégère à 1877
m, dont nous partons, en "touriste" en direction de Lac Blanc,
fléché et donné en
1h45. Le sentier grimpe sans grosse difficulté, au milieu des azalées et autres fleurs de Alpes,
avec en décor sur l'autre face les immenses
glaciers des Grandes Jorasses, Bosson,
Argentière et
la mer de glace. Un énorme cairn nous indique que nous entrons dans la réserve naturelle des Aiguilles rouges classée en 1974. On entend des clochettes de troupeau en hauteur que nous
n'arrivons pas à distinguer. En revanche, nous repérons du coup une femelle bouquetin et son petit juste au dessus de nous.
Puis arrivent les premiers
bancs de neige :
nous avons passé les 2000 mètres, et
la pluie vient arroser l'évenement. Ce n'est qu'une petite averse qui nous raffraichit le temps "d'enjamber" un passage empierré derrière lequel
nous surplombons les lacs de
Cheserys par lesquels nous poursuivrons dans l'après midi notre boucle. Enfin le chemin est très humide, une petite mare annonce le lac tout proche et l'heure du casse-croûte puisqu'il est
midi.
Un refuge, laisse augurer un café chaud de fin de repas qui sera le bienvenu, car les lacs (un supérieur et inférieur)
sont magnifiques...mais glacières à 2350
m !
Nous
pique-niquons en grelotant et nous engoufrons dans le
refuge-restau sur de grandes tablées pour savourer café,
convivialité et
chaleur. Sans plus s'attarder, nous
entamons la descente vers les lacs de Cheserys.
Des escaliers en rondins de bois facilitent la
descente,
puis carrément 2
échelles métalliques viennent mettre un
peu de piment à cette
descente d'une quarantaine de minutes. Au pied de l'échelle, c'est le bruit d'une cascade que nous distinguons, et qui nous fait faire un petit détour, sans que je n'ai besoin de tergiverser,
Fred sait qu'il n'y coupera pas !
La cascade de glace laisse petit à
petit place à un large filet d'eau qui
finit par napper les rochers et se fracasse sur les rochers pour ma grande joie. Joli spectacle que nous prenons le temps de savourer.
Puis retour sur les lacs à 2211m, l'un supérieur et 3
autres de plus modestes
dimensions, avec quelques explications
sur les larves pouvant vivre dans ses profondeurs et sur son nom qui signifie en patois savoyard "fromagerie". Près des lacs nous rencontrons à nouveau des bouquetins,
pas très farouches que nous approchons à quelques mètres.
Dans la descente du col des montets, ceux-ci vont même nous offrir le simulacre d'un combat, sous nos applaudissements
et les sifflets de dame marmotte !
Nous recroisons la cascade, qui poursuit sa chute dans la vallée
jusqu'à rejoindre plus bas l'Arve.
Pour nous la descente s'avèrera bien moins
rapide, puisque nous choisirons de snober le téléphérique, et nous acheminerons vers la vallée à travers les "bois du paradis" par le sentier des gardes.
A part quelques fraises des bois,
je me suis bien demandée d'où lui était attribué ce nom, pour nous ce sont 2 longues heures de descente mortelle pour les cuisses, avec en prime, le téléphérique qui passe à vide sous notre
nez...
puis nous longeons le
golf et l'Arve et retrouvons le panneau de départ qui affiche 19h30 !!
Là-dessus, une douche et un feu d'artifice vu de l'appartement du
fiston et ce vendredi 13 là n'a rien de repoussant !