Notre hôtel à Marrakech

Le lendemain matin, nous avons pris le temps de découvrir le cadre féérique de notre hôtel, allant de surprise en surprise. Pour nous, randonneurs plus habitués aux gîtes d'étape et hôtel bon marché, nous avons eu l'impression de vivre un moment entre parenthèse que nous ne pensions jamais à notre portée. Le plus comique et désespèrant est de lire les avis négatifs des voyageurs sur le site de l'hôtel. Je n'en reviens pas ! les gens sont-ils blasés à ce point ? Alors certes je concède que cela avait moins de cachet et d'authenticité qu'un Ryad tel que celui où Mégane a la chance d'être accueilli.

Mais pour nous, cela a été l'émerveillement, et comble du comble, avions l'impression de disposer de ce gigantesque complexe (conçu pour 650 clients) pour nous seuls (ou presque), personne dans la piscine !, couloirs vides, accès à internet gratuit et diponible continuellement, s'en était invraisemblable...! au point où nous n'avons pas osé faire trempette en rentrant les soirs d'excursion, voyant le lieu complètement désert alors que nous en mourrions d'envie et pensant que l'accès n'était pas autorisé après 18 H. Bref nous nous sommes baignés avec bonheur en matinée, étendus sur les transats en s'amusant avec les chats qui gambadaient dans l'hôtel au grand désarroi de certains clients, mais pour notre plus grande joie. On me tirait ma chaise, pour m'installer à la table de petit déjeuner, nous savourions jus d'ananas mangue et orange, viennoiserie et fruits à volonté et nous égayons de voir cet oiseau entré par les portes vitrées ou ce chaton espiègle grimpé sur le cordon du rideau, ou têtant avidement sa mère. Lorsqu'un membre du personnel m'a demandé si "ma chambre me convenait"? j'ai crû qu'il ironisait !!! Terrasse-balcon donnant sur la piscine, de longs couloirs avec puits de lumière et torches, une profusion de fleurs géraniums bougainvilliers, un accueil avec thé à la menthe, des navettes gratuites pour se rendre en centre ville, des excursions organisées au départ de l'hôtel avec des guides cultivés. Pincez-moi j'ai dû rêver !