Nous avons poursuivi ce week-end de Toussaint, en poussant jusqu'aux côtes varoises. La renommée de St-Tropez nous a poussés jusqu'à sa presqu'île. Au pied du village de Ramatuelle, nous nous sommes garés à la plage de l'Escalet. Le parking n'est plus payant à cette saison et nous empruntons le sentier du littoral balisé de jaune. Il fait un temps magnifique, et le spectacle englobant l'ensemble du cap taillat est un vrai bonheur. Nous escaladons les rochers blancs et admirons les cactus qui arborent leurs fruits bien mûrs. Nous pique-niquons dans une des charmantes petites criques, sous l'oeil envieux des mouettes. Puis nous élevons en surplomb dans un sentier bordé d'arbustes jusqu'à la maison des Douanes bâtie sous Napoléon Ier. On arrive sur l'isthme puis nous engageons dans les bois en s'élevant en lacet jusqu'aux rochers qui rappellent les paysages corses ou ceux de l'île de Saintes savourés cet hiver. Le panorama est impressionnant : au nord le massif des Maures, à l'est le cap Camarat et les contreforts des Préalpes. Nous nous retrouvons seuls à l'extrémité du cap et découvrons les vestiges d'une batterie de défense côtière à laquelle à succédé un relais de télégraphe abandonné en 1914. On trouve ici des palmiers nains dont les blaireaux et renards assurent la propagation, en ingurgitant les dattes et les rejettant dans leurs excréments en cours de germination. Nous sommes tentés de patienter, ici, jusqu'au coucher de soleil, mais choisirons finalement d'aller découvrir le port de St Tropez en soirée. Même si l'été est déjà loin, nous nous retrouvons dans le flot de voitures qui circulent sur l'unique route qui conduit jusqu'à Ste maxime et dormirons à St Raphaël. La région quelques jours plus tard, touchée par les inondations, nous semblait pourtant si paradisiaque....