23 novembre 2012
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17:56
Le site de Sixt Fer à Cheval est un lieu magnifique où nous aimons retourner. En été, (rando du
dérochoir), puis l'hiver nous étions remontés en raquette à la cascade
du Rouget. Nous avons entraîné, cette fois, mon frère Alain au pied de "La reine des Alpes", pour un pique-nique.
Puis avons pris pour destination "le bout du monde" en posant la voiture dans l'un des parkings proche du chalet de la réserve.
Une table d'orientation nous décrit le massif du Tenneverge (2989 m) et nomme plusieurs cascades qui ruissellent d'un peu partout des hauteurs. On s'enfonce
dans la forêt en longeant un étang à l'eau complètement limpide où l'on distingue aisément 1 truite, puis remontons "le giffre" torrent que l'on enjambe d'un pont de bois et suivons jusqu'au chalet de Prazon. On continue au coeur d'un immense cirque de 2 kms de diamètre
délimité par d'imposantes falaises de calcaires d'où jaillissent de nombreuses cascades qu'il est facile d'approcher. Après quelques accrobaties sur le pont
de singe (on comprend mieux l'origine de ce nom en voyant à l'oeuvre Fred et Alain) on revient sur l'autre rive pour boucler ce chemin
facilement abordable en 4H environ, le temps de profiter de ce décor, et de se
lancer quelques défis histoires de grimper pour notre dernier jour de randonnée, d'un séjour bien rempli.
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15 novembre 2012
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20:42
Entre Mont Salève et Mont Vuache se niche le petit hameau de St Symphorien. C'est au pied de son clocher que nous avons entamé une
jolie balade de 6 kms reliant le hameau de Charly par un sentier, longeant le ruisseau du Nant trouble qui recèle plusieurs cascades. Nous sommes allés de surprises en surprises, en découvrant au coeur d'une clairière un parc d'attraction, nous permettant d'admirer le paysage du haut d'un donjon inattendu. Nous montons jusqu'à l'église de Charly où le baromètre affiche une tempête imminente...certes, il est faussé mais les nuages s'amoncellent bien et nous reprenons le parcours près du ruisseau, traversant un petit pont de bois. Nous arrivons près d'une ancienne croix de chemin, récemment effondrée. Entre le parc désert et cette croix détériorée, l'endroit pourrait faire sinistre, mais je suis fière d'avoir dégoté cet endroit peu ordinaire. Nous retrouvons l'église de St Symphorien
et la cure restaurée en école d'autrefois agrémentée d'un
jardin médiéval et d'un étrange beffroi en bois, comportant un carillon de 17 cloches gravées du nom des 17 communes du Syndicat Mixte du Salève. C'est
d'un livret édité en
2010, par cette structure, proposant une route touristique au coeur de ces communes unissant leur efforts pour mettre en valeur le massif du Salève, que j'ai découvert ce parcours.
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12 novembre 2012
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Le mercredi, par temps maussade, nous prenons la direction d'Yvoire classé comme l'un des plus beaux village de France. Peu avant, sur la route, un grand panneau verdâtre attire mon oeil vantant le
village de Nernier, "perle du Léman". Intriguée, je propose de faire
ce détour et nous ne le regretterons pas. Pour rendre hommage aux artistes -Lamartine, Rousseau... qui ont séjourné dans la commune, un sentier romantique, jalonné de fresques et de poèmes inclus
dans la pierre, relie l'entrée du village, au port et au château. Quelques vers, très célèbres sous nos pieds remontent à nos lèvres et le décor fait le reste..."Ô temps
suspends ton vol"...Un poème savoureux, découvert à l'abandon dans un grenier affiché sur un mur au pied de
l'église, prétend délivrer la recette d'un dessert original : un village romantique. Inutile de chercher ailleurs l'inspiration de cet article, il suffit de caler les
images sur ce joli texte pour vous le décrire.
Ingrédients : quelques fontaines chantantes, 3 ou 4 rues et ruelles assoupies, une église sobre, clin d'oeil de lac bleu ou gris, ferme ancienne et leur jardin clos.
Préparation : Placer le village au milieu de montagnes lointaines, au bord d'un lac aux humeurs incertaines. Saupoudrez de cris
de mouettes, murmure d'eaux vives, coulis de vent frais...ajouter les
fantômes rêveurs de peintres et de poètes. Nappez le tout d'une bonne dose de nostalgie et de rêve et vous
obtiendrez "un village romantique" à déguster ici même, en prenant votre
temps, assis sur un banc de pierre...
Et nous nous sommes régalés de cette ambiance et dans l'un de ses restaurants -nettement moins surpeuplés que ceux d'Yvoire, que
nous rejoindrons finalement à pied en suivant le GR qui longe le Léman et ses riches propriétés qui le bordent.
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7 novembre 2012
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Mardi, nous partons pour Annecy. Avant d'entreprendre le tour du lac en VTT, nous montons pique-niquer au sommet du Semnoz, au crêt de Chatillon (1699m) pour nous offrir une jolie vue panoramique. L'ascension en auto n'est pas si simple, puisque la route
est verglacée et nous marchons dans 10 bons cms de neige pour atteindre la table d'orientation englobant la chaîne du Mont blanc, les massifs beaufortains, des Bauges et des
écrins.
Nous entamons notre tour de lac, du coup, après 15h... , naïvement confiant sur la performance qui nous attend. Mais les 42 kms se révèlent bien moins plats que nous l'imaginions...notamment entre Menthon St Bernard et Talloires. Plutôt que de nous éloigner de la rive, nous
choisissons d'affronter le roc du chere: un
éperon rocheux qui s'avance sur le lac offrant des points de vue
imprenables, mais sans doute réservés à des sportifs
avertis, car nous n'avons d'autres choix que de pousser
nos vélos et descendre par une sente abrupte, déjà difficile à pied, mais carrément dangereuse en portant à
l'épaule son VTT pour terminer sur quelques marches d'escalier à l'entrée de Talloires. Nous n'étions pas, là, au bout de nos peines car à peine au tiers du parcours, la nuit commence à nous
surprendre alors qu'il faut partager la route avec de nombreux automobilistes jusqu'à Doussard...Une belle frayeur et bonne dose d'inconscience puisque nous n'avions aucune lumière et c'est avec un sérieux soulagement que nous atteignons la piste
cyclabe qui nous permet de rentrer en moins d'1 heure et sans danger, sur l'autre rive, à vive allure, dans le noir total, éclairé simplement par la pleine lune. Un repas convivial auprès d'un
ami d'enfance que nous n'avions pas revu depuis 20 ans clôt cette journée mémorable.
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2 novembre 2012
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Nous voilà tous réunis, au pied du massif de Bargy, devant le panneau du parking du Bété à 1160m pour une balade qui nous conduira à 1452 m sur les berges du lac Bénit. Le parcours donné
en 1h15 pourrait être simple, mais la neige tombée de la veille, rend la piste
glissante. Le décor reste somptueux et l'endroit chargé de légende, nous incite à
imaginer dans le relief de la falaise
qui nous fait face, des yeux de chouette,
pingouin... ou autre mystérieux personnage. Le lac est enfin à portée de vue, et nous immortalisons l'instant, et je ne résiste pas à m'en approcher pour quelques photos supplémentaires.
Il est envisageable d'en faire le tour mais
avec la neige abondante à cette altitude et saison j'y renonce, d'autant que le reste de la troupe donne des signes d'impatience sur le surplomb. Nous reprenons le même chemin en sens inverse avant que la nuit ne nous surprenne.
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1 novembre 2012
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17:21
Lundi matin, nos jeunes hôtes sont de repos. Nous prévoyons
une courte randonnée de matinée sans eux, pour les entraîner avec nous, l'après-midi. Nous faisons découvrir à mon frère Alain les marmites de géant et la cascade de Barbannaz près de Frangy (voir article janvier 2012) et laissons la
voiture au pied des ruines du château de Chaumont. Près de l'église démarre l'ascension vers le sommet du Vuache légèrement enneigé. Le dénivelé tire un peu sur les cuisses, mais la montée est
régulière et le panorama bien dégagé sur les versants lointains d'Annecy. Ce chaînon de 14 kms appartient à la chaîne du
Jura, nous sommes à l'extrémité Ouest de la
Haute-Savoie. Peu avant d'arriver au sommet, la vue se dégage sur la chaîne du Mont-blanc et la plaine genevoise où l'on distingue le Léman. Nous déjeunerons sur ces rochers bien exposés
après avoir avancé dans quelques centimètres de neige
jusqu'au cairn qui concrétise le sommet à 1101 m. Nous commençons à redescendre par le même
chemin mais bifurquerons par Vovray. Cela nous permet de découvrir un petit chalet, une cave ventant la roussette de Haute-Savoie et une jolie vue englobant les ruines de
Chaumont, et les sommets du Mont-Blanc. Il est 14h, l'heure de rejoindre nos jeunes
pour les entrainer dans une rando d'après-midi au lac Bénit.
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31 octobre 2012
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21:33
Quelques jours de vacances de Toussaint, nous permettent de rejoindre notre fiston en Haute-Savoie. Le dimanche venté, ne nous décourage pas à entamer une petite balade matinale au bord de l'Arve, principale rivière de la
Haute-Savoie qui se jette dans le Rhône au niveau de Genève. Nous descendons sur ces rives au niveau de la zone de la chatelaine, traversant sous une énorme buse, qui débouche sur un
parcours de santé. Sur le chemin quelques branches ont cédé à la
force du vent, mais nous sommes relativement abrités. C'est l'un des premiers décors que j'avais découvert avec ravissement lors de l'installation d'Antoine à Annemasse, fin octobre 2010, sur
fond de Salève. Le parcours se fait également aisément à VTT, et
nous l'avions testé en avril 2011 (voir album
Léman avril 2011) avec mon frère depuis Genève jusqu'à Bonneville. A pied, nous prenons le temps de découvrir à l'aide des panneaux pédagogiques que les berges sont fréquentées par les
castors réintroduits ici, depuis 1972. Dans ce secteur de l'île brocher
rebaptisée "Île aux castors", ils seraient près de 300 individus désormais. Nous pousuivons jusqu'à franchir la frontière suisse, et évitons la circulation en nous engageant sur un passage aménagé sous la route et le pont de Sierne, artistiquement tagué. Il nous permet d'accéder sur l'autre rive afin de rentrer sur Annemasse en longeant les étangs des îles, où nageait élégamment un cygne.
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25 juillet 2012
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20:26
Nous avions découvert cette balade
en août dernier et y avions photographié des marmottes très
facilement. (article d'octobre 2011 sur ce blog).
Aussi c'est en famille que
nous y retournons et en profitons pour tester le restaurant de "Jean de la Pipe" , point de départ de ce parcours facile sur la commune de Praz de lys. Notre fiston a fait rappliquer ses
copains : je me suis engagée à leur montrer les marmottes ! La joyeuse troupe est un peu bruyante pour relever le défi, mais on finira par les apercevoir. Le dénivelé n'est pas très important, mais après une fondue savoyarde charcuterie-cèpe, cela
demande un petit effort. Mon Antoine a une drôle de façon d'encourager sa chérie...mais rapidement après la traversée d'un petit ruisseau et à
peine 1/2 h de marche, on découvre ce joli lac glaciaire niché à 1663 m. Avec la chaîne du Mont blanc pour décor , l'endroit séduit nos jeunes. Nous poussons jusqu'au Chalet de Roy, dans une
course poursuite et les garçons ne résistent pas à grimper dans le remonte-pente
immobilisé. Pour la
photo-souvenir, ils se travestissent en marmotte, ces canailles ! Puis ils nous feront dévaler en hors
piste afin d' accélérer le retour, car ils nous entrainent ensuite à Genève
découvrir l'ambiance bien moins paisible de la "Lake-Parade" : Techno-Musique et débauche de beuverie, nous passons du paradis à l'enfer où
me voilà bénie de façon peu catholique sous un bel arc en ciel déssiné par le fameux jet d'eau du Léman.
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14 juillet 2012
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Pour ce week-end de feux d'artifice, nous avons choisi de nous offrir une explosion de lacs glaciaires, à proximité de Chamonix : Le lac blanc et les lacs de
Cheserys. En partant de bon matin du téléphérique de Praz, on
s'élève en quelques minutes à la Flégère à 1877
m, dont nous partons, en "touriste" en direction de Lac Blanc, fléché et donné en
1h45. Le sentier grimpe sans grosse difficulté, au milieu des azalées et autres fleurs de Alpes, avec en décor sur l'autre face les immenses
glaciers des Grandes Jorasses, Bosson, Argentière et
la mer de glace. Un énorme cairn nous indique que nous entrons dans la réserve naturelle des Aiguilles rouges classée en 1974. On entend des clochettes de troupeau en hauteur que nous
n'arrivons pas à distinguer. En revanche, nous repérons du coup une femelle bouquetin et son petit juste au dessus de nous. Puis arrivent les premiers
bancs de neige : nous avons passé les 2000 mètres, et
la pluie vient arroser l'évenement. Ce n'est qu'une petite averse qui nous raffraichit le temps "d'enjamber" un passage empierré derrière lequel nous surplombons les lacs de
Cheserys par lesquels nous poursuivrons dans l'après midi notre boucle. Enfin le chemin est très humide, une petite mare annonce le lac tout proche et l'heure du casse-croûte puisqu'il est
midi.
Un refuge, laisse augurer un café chaud de fin de repas qui sera le bienvenu, car les lacs (un supérieur et inférieur) sont magnifiques...mais glacières à 2350
m ! Nous
pique-niquons en grelotant et nous engoufrons dans le refuge-restau sur de grandes tablées pour savourer café,
convivialité et chaleur. Sans plus s'attarder, nous
entamons la descente vers les lacs de Cheserys. Des escaliers en rondins de bois facilitent la
descente, puis carrément 2
échelles métalliques viennent mettre un peu de piment à cette
descente d'une quarantaine de minutes. Au pied de l'échelle, c'est le bruit d'une cascade que nous distinguons, et qui nous fait faire un petit détour, sans que je n'ai besoin de tergiverser,
Fred sait qu'il n'y coupera pas ! La cascade de glace laisse petit à
petit place à un large filet d'eau qui
finit par napper les rochers et se fracasse sur les rochers pour ma grande joie. Joli spectacle que nous prenons le temps de savourer. Puis retour sur les lacs à 2211m, l'un supérieur et 3
autres de plus modestes dimensions, avec quelques explications
sur les larves pouvant vivre dans ses profondeurs et sur son nom qui signifie en patois savoyard "fromagerie". Près des lacs nous rencontrons à nouveau des bouquetins, pas très farouches que nous approchons à quelques mètres.
Dans la descente du col des montets, ceux-ci vont même nous offrir le simulacre d'un combat, sous nos applaudissements et les sifflets de dame marmotte ! Nous recroisons la cascade, qui poursuit sa chute dans la vallée
jusqu'à rejoindre plus bas l'Arve. Pour nous la descente s'avèrera bien moins
rapide, puisque nous choisirons de snober le téléphérique, et nous acheminerons vers la vallée à travers les "bois du paradis" par le sentier des gardes. A part quelques fraises des bois,
je me suis bien demandée d'où lui était attribué ce nom, pour nous ce sont 2 longues heures de descente mortelle pour les cuisses, avec en prime, le téléphérique qui passe à vide sous notre
nez...puis nous longeons le
golf et l'Arve et retrouvons le panneau de départ qui affiche 19h30 !! Là-dessus, une douche et un feu d'artifice vu de l'appartement du
fiston et ce vendredi 13 là n'a rien de repoussant !
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7 janvier 2012
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A l'heure de la galette, je vous invite à nous suivre à Frangy, chez les frangypans et frangypanes . Après nos expéditions neigeuses, nous avons choisi cette petite commune pour sa cascade dont l'accès s'annonçait périlleux, voire fortement déconseillé par l'office
du tourisme de la vallée d'Usse. Mais avec bonheur nous en sommes venus à bout et le spectacle et la difficulté en valait la peine. Nous avons suivi une nouvelle fois une portion du chemin de
Compostelle GR65, qui mène de Genève au Puy en Velay (parcouru en juin). Partis de l'église de Frangy, le sentier s'élève en passant devant une maison forte jusqu'au village de Chaumont,
en
passant devant un charmant lavoir (comme à la maison !!). Nous avons pris le temps de déjeuner, au château, du moins ce qu'il en reste soit un seul pan de mur mais face à un beau
panorama, donnant sur le vuache d'un côté, et le Mont blanc de l'autre désignés par une table d'orientation bien située. Puis en consultant le topoguide-photocopie remis
gratuitement par l'office de tourisme, nous avons été intrigués par l'info donné sur les marmites localisées en contrebas du village de Malpas, au pont de
Pissieu. Le site mérite le panneau installé près du nouveau pont, qui cache juste au-dessous un ancien pont (comme quoi un pont peut en cacher un autre!!) et les exceptionnelles marmites
façonnées par les eaux puissantes du Fornant qui se jettent sur l'autre versant dans une chute
d'eau qu'on ne peut que deviner et entendre, et qui ne s'aperçoit dans sa totalité qu'un peu plus haut dans un virage de la route menant à Musièges. Mais la voir de loin et
l'entendre si proche....nous a incité à désobéir au sage conseil de la frangypane . Il faut effectivement être
expérimentés (ou inconscients !!) pour se risquer sur les falaises glissantes. Nous avons suivi un sentier au pied du pylone à haute tension qui nous a
permis de descendre jusqu'au torrent du Fornant, mais ne donne malheureusement pas de meilleure visibilité sur la chute d'eau. J'ai lu depuis, sur un site de randonneur qu'au printemps il
fallait s'aventurer dans le ruisseau pour y parvenir et ainsi traverser les gorges, mais à cette saison c'était hors de question. Aussi nous avons rampé, escaladé et tâtonné jusqu'à trouver un accès
possible et là ce fut un spectacle unique qui s'est offert à nous, une chute d'eau d'une cinquantaine de mètre de haut avec un débit puissant qui nous soufflait ses embruns au visage
comme caresse de récompense.
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