Je
n’ai pas voulu quitter Argelès sans tester la balade sonore MP3 proposée par le château de Valmy. Nous avions tournoyé à pied et à vélo dans les chemins alentours, considérés comme 
« le balcon d’Argelès » pour son panorama ouvert sur les plages et ma curiosité était largement aiguisée. Ce
n’a pas été une mince affaire que d’arriver à persuader mon homme de s’y rendre : Hostile à toute « visite guidée »,
il n’envisageait aucun intérêt à cette balade, casque sur les oreilles (d’ailleurs je vous laisse juger du ridicule !). 
Mais cette proposition gratuite de l’office du tourisme judicieusement intitulée « écouter pour voir », nous a
fait percevoir la station balnéaire sous un tout autre aspect insoupçonné. Nous pensions avoir eu une bonne vue d’ensemble des paysages de ce secteur, mais nous ne savions rien…. Ce parcours
d’environ 3 H de marche, proposant 11 haltes sonores, entraîne le visiteur du château de Valmy
à la chapelle Saint-Laurent-du-Mont en évoquant la vie d’autrefois dans la région. A l’écoute des témoignages sur les vendanges, la récolte du chêne liège, de chant catalan et surtout à
l’évocation de l’épisode douloureux et encore présent dans la mémoire des Argelésiens : de la Retirada, « retraite » en
espagnol, nous n’avions plus du tout la même perception superficielle du décor. Entendre le témoignage, d’une jeune éxilée 
de l’époque, dans les lieux même traversés par ses parents, en accèdant à cette chapelle où des flots de républicains fuyant la guerre civile de 1939 trouvèrent refuge avant de
se retrouver parqués en camps d’internement, dont l’un aménagé au nord de la plage d’Argelès, aux conditions de vie déplorables, ça donne une toute autre vision. Je pense que nous serions
bêtement passés à côté de l’essentiel.
Sur le site : http://www.terre-catalane.com/articles.asp?lng=DE&id=5147 vous pouvez entendre l’enregistrement qui nous a été proposé. Les entendre sur place était franchement une expérience étrange, nous faisant traverser le « tunnel du temps ».
qui s'élève en lacets jusqu'à « Notre dame du Château » sur l'autre versant. L'endroit est vraiment très sympa pour un
pique-nique, car après une visite à la chapelle, 
nous avons pris place sur l'esplanade, et profité d' une vue
magnifique qui embrasse un décor étendu jusqu'à la mer.Des sorèdiens amoureux de leur ermitage, rebâti en 2001 après un incendie, festoyaient autour d'un barbecue géant.
Une fois restaurés, nous avons repris l'ascension vers le four puis les ruines d'Ultrera. Le mot Ultrera vient de Vultur area,
l'aire des vautours. Il suffit de voir le château du bas de la colline pour comprendre son nom. C'est vraiment un nid de vautours ! On ne le devine qu'en arrivant au pied de l'éperon rocheux de
533 m, après l'ermitage de notre dame du château et tout près du lieu d'expérience du four « pyrhéliophore ». Et là, je vous laisse savourer l'endroit en diaporama avec vue d'un côté
sur la tour Massane surplombant les albères, de l'autre sur les rivages d'Argelès et un point de vue unique entre les ruines sur la chapelle qui égrenait quelques sons de cloches.
nom Manuel Antonio
Gomes), précurseur des recherches sur four solaire avait choisi ce lieu en 1900,sur la commune de Sorède (près d'Argelès sur mer-64) pour une expérience jamais réalisée encore où
il obtint 2500 °C !! (+ d'info sur himalaya.vefblog.net).Il ne reste guère de trace mais sa situation entre la chapelle de notre "dame du château"et les ruines du château d'Ultrera donne un
gra
nd intérêt à cette rando.
u paysage.
Après les oiseaux en bambou du lac, nous avons admiré la fontaine de Bons en Chablais, ornée d'un escargot, le portail, les luminaires et autres réverbères en ferronnerie, de quoi donner de
l'intérêt à ce joli parcours.
idée de balade assez facile à faire près de chez Antoine.
qui font preuve de souplesse. On aborde le lac de Machilly où nichent de bien curieux
échassiers....
A flanc de falaise, la montée est rapide, et le point de vue magnifique sur Genève et
le jet d'eau du
Léman qu'on distingue
nettement. J'ai ensuite incité ma maman à grimper jusqu'à l'observatoire, l'antenne et la piste aménagée pour 
l'école de parapente...Nous étions venus ensemble ici même, il y a très exactement 24 ans
en été, en cette fin octobre nous avons trouvé un peu de neige.
ek-end suivant,
c'est avec mon homme que j'ai à nouveau escaladé courageusement ses flancs en partant du Coin, hameau de Collonges sous Salève. Le sentier serpente dans la forêt abruptement, puis une main
courante aborde une partie rocheuse illustrée d'un premier panneau explicatif. Puis on se faufile par escalier et échelle dans la grotte d'Orjobet, on longe les hautes 
falaises de la Corraterie, et on découvre la
belle arche naturelle du "Trou de la Tine" pour déboucher sur le plateau sommital, avant de redescendre par la Grande Gorge. Grottes, failles, fossiles, chaos, sont autant de
caractéristiques géologiques que l'on découvre grâce à 10 pupitres de découverte jalonnant le sentier. Dans les couleurs d'automne le paysage était splendide : à voir en vidéo, et sur la
musique de Kaolin, groupe montluçonnais.
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