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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 20:15

Arrivés complètement « rassouillés » aux Estables, nous avons été accueillis au Passadou, par Chantal, adorable, qui a proposé de passer nos affaires au sèche-linge – ben oui, quoi !! l’auvergnat de Brassens qui propose son feu de bois n’est pas en voie d'extinction…il s’est simplement modernisé !

 De quoi nous rendre un peu plus présentable, pour nous ravitailler dans cette jolie station de ski (située à 1343 m),  prise d’assaut ce jour là, pour le rassemblement annuel du Club 911 Type G . Des centaines de Porsches ronronnent autour du Caprice des neiges, des chalets du Mézenc et de l’Alambre… tandis que nous et nos godillots dégoulinants,  faisons un peu tâche auprès des bolides mythiques. Au matin la météo ne s'est guère améliorée...le climat de la région est rude à cause de l'altitude (le Mézenc culmine à 1753 m et son frère jumeau, le Mont d'Alambre, à 1691 m) et les précipitations déversées par les vents montant de la Méditerranée donnent d'interminables averses, changées en couche de neige l'hiver. Nous avons donc pris vers 9h, le sentier des pistes jusqu'à la croix de Peccata, en souhaitant que le brouillard se disperse sous l'effet du "burle", le vent glacial qui transforme ces lieux en petite Sibérie. L'ascension du Mézenc demande à peine 45 mn, mais malheureusement, arrivés à la table d'orientation, le panorama ouvert sur le cirque des Boutières, n'est visible que dans la lave noire gravée....Je dégote quelques cerises qui nous confirment que nous sommes bien en juin, et cache tant bien que mal ma déception. La pluie met du sien alors que nous descendons au niveau d'un magnifique gîte au toit de chaume, à l'abandon et à vendre. Vers midi, la pluie cesse, le brouillard se déchire et le cirque hérissé de sucs, ces volcans sans cratères jaillissant telles des taupinières au milieu de grands espaces et d'aiguilles péléennes se dévoile enfin. Nous sommes encore sur les crêtes au-dessus de la route qui mène à Chaudeyrolles et profitons du décor en grignotant nos sandwiches. On émerge des bois de sapin face à la Roche Pointue, ou Dent du Diable, un rocher de rhyolite qui cacherait, selon les légendes, le trésors des seigneurs du Mézenc ou une grotte appartenant à Satan et gardée par un crapaud...Nous l'avons surpris dans les herbes...et il nous a mené tout droit au trésor: une splendide cascade qui n'est indiquée nulle part contrairement aux "narces", décrites sur panneaux du conseil général comme cuvette marécageuse où les habitants découpaient autrefois des briques de tourbes pour l'utiliser comme combustible, comme en Irlande. Nous prenons une pause au pied de la cascade du Salin sur fond de Dents du Diable et mont Mézenc puis reprendrons notre long cheminement jusqu'au lac de St Front. Ce maar (ancien cratère volcanique rempli d'eau) dessine un cercle bien rond mais évoluera à terme en tourbière comme les narces voisines où s'échouent désormais les parapentistes. La fatigue nous submerge, et nous arrivons au gîte des Mille fleurs exténués et éberlués du confort qu'on nous propose en guise de gite d'étape.

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 19:11

Goudet, est un petit village surprenant, un peu oublié au détriment d'Arlempdes à quelques kilomètres qui se targue d'arborer le premier château de la Loire. Sa situation très encaissée, son clocher bigarré, ses ruines quise reflètent dans la Loire nous séduisent. Même si la température reste un peu fraîche, nous entamons une grimpette abrupte qui nous réchauffe rapidement. Nous rejoignons le village de Présailles, où ses habitants sont mobilisés pour cuisiner pour le ravitaillement de la trans'cévenol qui se déroule le lendemain. Mauvais timing ou mauvais sens de notre boucle, en l'inversant nous serions plutôt bien tombés...Par dépit nous déjeunerons à l'abri d'une averse à Freycenet-la-cuche et prendrons le Mézenc en ligne de mire. A l'horizon sa silhouette de "lion couché" s'étale à cheval entre Haute-Loire et Ardèche et à sa gauche quelques éoliennes narguent de leur énergie nouvelle, ces anciens volcans. Nous avons beau allonger le pas, l'orage nous rattrape et c'est dégoulinant que nous arriverons au plus haut village du massif central : "Les Estables"... 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:22

Pour notre 1ère étape nous devions rejoindre Goudet en longeant la Loire. Le trajet Puy en Velay/Monastier sur Gazeille sur les pas de Stevenson, me tentait davantage, mais le gite y était complet. Alors il a fallu bifurqué sur Solignac et son chateau surplombant la Loire et surtout trouver une astuce pour raccourcir l'étape que j'ai pris soin d'agrémenter d'une première cascade. Nous avons donc emprunté le bus jusqu'à Coubon, et démarré la rando en longeant de plus ou moins près  le fleuve. Il n'est encore qu'une rivière qui s'arrondit en méandres dans des gorges sauvages et cela donne de bien beaux points de vue. On y rencontre des arbres inattendus pour la région : des pins maritimes qui se sont acclimatés, en prenant des formes amusantes. On arrive enfin au village de La Beaume et l'impatience est à son comble en traversant la forêt d'Agizoux,pour découvrir au milieu des arbres cette magnifique cascade formée par les eaux de cet affluent de la Loire qui chute de 27 mètres sur une coulée basaltique. En bas, un petit bassin récupère les eaux pour les acheminer vers le hameau, et s'il avait fait meilleur j'aurais volontiers fait trempette (pour me venger du pied des cascades du Carbet inaccessibles). Mais la pluie nous a laissé à peine le temps de pique-niquer dans ce décor sublime. Nous sommes remontés sur Brignon, profitant du panorama sur le massif du Devès, et de son joli clocher à peigne sous lequel un facétieux démon faisait des contorsions. Puis c'est l'arrivée à Goudet qui a fait notre joie : on distingue des grottes sur le côté, qui ont peut-être servi aux chasseurs néandertaliens qui ont laissé quelques armes en silex pour témoignage dans cette vallée, mais surtout les ruines que nous surplombons et sur lesquels nous dévalons rapidement pour éviter l'orage qui nous accueille à l'entrée du camping. Nous sommes installés dans un dortoir-chalet dont nous sommes les seuls occupants, que je recommande comme un bon plan. Seul regret...pas de boulangerie à moins de 15 kms et donc pas de croissant pour mon petit déj !

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 22:24

En balade en Haute-Loire, nous avons découvert cette affiche sur l'office de tourisme de St Julien Chapteuil qui nous a amusés. Maintenant souhaitons qu'elle nous annonce un peu de pluie, au moins de nuit.DSC00334.JPG

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:36

Pour le pont de l'ascension, nous avons rejoint le midi de l'Auvergne pour parcourir sur 3 jours les alentours du Puy en Velay. La jolie cité ponote est située à la croisée de nombreux chemins (voir le site http://www.lacroiseedeschemins.com ). -voir demain "des racines et des ailes sur France 3 qui évoquera cette jolie ville. Elle est l'un des points de départ pour le pélerinage de St Jacques de Compostelle (près de 30 000 pélerins en partent chaque année!!) ; mais aussi le chemin de Stevenson, la voie Regordane , le chemin de St Régis, celui des gorges de la Loire et du Tour du Velay entre autres...

J'ai choisi de concocter un petit mix pour emprunter ces différents sentiers et accéder à 2 cascades : celle de la Beaume et celle de Chaudeyrolles avec en prime parcourir un joli relief sur les volcans du Velay en montant au sommet du Mezenc.

 

Nous sommes arrivés à la "ville sainte" à la tombée de la nuit pour profiter du spectacle qu'offre la vue plongeante d'où émergent 3 pointes (necks volcaniques) :

- le rocher Corneille surmontée de la colossale statue de Notre-Dame de France (érigée en 1860 grâce à la fonte de 213 canons, haute de 23 m)

- l'ancienne cheminée de volcan surgit au milieu du village d'Aiguilhe, coiffée de la chapelle St Michel, et enfin

- la cathédrale inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco dressant sa sombre masse de lave aux complexes motifs noir et blanc. Les éclairages qui l'habillent d'une dentelle de lumière la mettent en valeur. Normal nous sommes dans la capitale des dentellières qui font cliqueter les fuseaux et pérpétuent la tradition. Après une jolie balade nocturne, nous avons rejoint notre dortoir au "gîte des capucins", partagé avec 2 pélerins, levés tôt au petit matin pour valider à la messe leur créanciale (petit carnet qui atteste de leur cheminement) tandis que de notre côté nous partons pour notre rando itinérante.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:59

C'est mon petit pêché mignon...les cascades.

Je vous en propose prochainement 2 nouvelles, dénichées au cours d'une rando de 4 jours, 4 X 25 kms avec mon chéri en Haute Loire. 

cascade-copie-2.jpg

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 18:24

 Au matin, petit saut à la boulangerie pour ramener d'énormes croissants, fierté de la boulangère ! De quoi nous donner des forces pour un parcours qui s'annonce plus long : une vingtaine de kms. Nous quittons Préveranges avec une petite halte au lavoir des puces, récemment restauré. Mélanie nous a rejoint. Nous sillonnons un champ de blé, qui ondule légèrement au vent, ne manque que le son de la cornemuse pour évoquer la musique comme Brulette dans le roman : « Je me sentais comme portée avec toi par un grand vent, qui nous promenait tantôt sur les blés mûrs, tantôt sur des herbes folles, tantôt sur des eaux courantes ; et je voyais des prés, des bois, des fontaines, des pleins champs de fleurs et des pleins ciels d'oiseaux qui passaient dans les nuées .»

Des blés, nous passerons ensuite aux bois comme la transition du pays berrichon à celui du bourbonnais soulignée par la romancière . « C'était toutes petites côtes vertes coupassées de ruisseaux bordés de beaucoup d'herbes et de fleurs qui sentaient bon. Les arbres étaient beaux et le muletier prétendait ce pays plus joli et plus riche que le nôtre à cause de ses pâturages et de ses fruits... » 11ème veillée – en guise de fleurs, nous verrons notamment des champs cultivés de moutarde, qu'Ysa saura reconnaître, et dans les pâturages des troupeaux avec de robustes taureaux agacés et mugissants. Nous nous fixons la chapelle de St Rémy pour notre pause déjeuner. Elle a été reconstruite sur une chapelle mérovingienne. A son pignon sud, sous une niche occupée par Sainte Madeleine, coule une source : la fontaine Saint-Jean, aux vertus dites miraculeuses. De nombreux pélerins venaient boire son eau pour soulager les maladies d'yeux, les rhumathismes, paralysies et coliques. Ces dévotions s'accompagnaient d'une fête profane qui subsista jusqu'en 1930. Plutôt fraiche, seule Ysa a eu le cran d'y baigner ses pieds, tandis que nous y avons toutes trempé nos bouts d'orteils le temps d'une photo qui rappelle celle du film « le coeur des hommes ». Le chemin semble encore long, et quelques ampoules commencent à apparaître....De nombreux papillons égayent notre chemin et forcément quelques chenilles. La traversée des bois de Sugère est un régal pour moi, qui me gave de fraises des bois mais il est temps d'arriver à l'étang d'Herculat, près de Treignat. Les nuages s'amoncellent et nous renonçons à camper près de cette très ancienne retenue (18 Ha) . Elle appartenait aux seigneurs de Villebouche qui percevaient une redevance des meuniers. Elle est désormais propriété communale et gérée pour la pêche par l'Union des Pêcheurs Bourbonnais. Fred nous y récupère, si proche du but à moins d'une trentaine de kms de la maison.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 09:03

Notre lieu de départ en bord du plan d'eau de Sidiailles, nous a offert de jolis cadres de vue.

Très vite on devine à travers les feuillages les ruines de la Roche Guillebaud, un château féodal du XIème siècle qui dominait la gorge où coule l'Arnon. George Sand l'a vanté dans un autre de ses romans (Mauprat) :"Au plus fourré et au plus désert de la contrée, un petit château en ruines, tapi dans un ravin dont on ne découvre les tourelles ébréchées qu'à environ cent pas de la herse...les arbres séculaires l'entourent...les roches éparses le dominent, sombre ravin, triste castel..."

Puis au fil des contours du chemin on le découvre sous tous ses profils, j'ai abandonné quelques minutes mes copines pour descendre jusqu'à ses pieds. La sécheresse est nettement visible, près de son rivage changé en une grande plage boueuse, j'ai pu le contourner et m'enivrer de l'odeur de menthe qui jonche ses alentours, ....un petit bond dans le temps et mes souvenirs...ous c

Il y a 15 ans, accompagnée de mes bambini, nous cherchions à l'escalader- "Le coeur me saute de joie à chaque pierre et à chaque buisson que je reconnais." 18ème veillée -je suis devenue plus raisonnable (?!) et me suis contentée de ramener quelques branches de "menthe à souvenir" à mes compagnes de route du jour. Le passage en sous bois ensuite a quelque chose de magique : les arbres à mousse, pierres et arbres diformes semblent sussurrer des "légendes rustiques" comme celles publiées en 1858 par G.Sand attachée à transcrire le bestiaire fantastique et les visions, hallucinations appartenant à l'univers des paysans berrichons, à tel point que victimes d'un envoûtement sans doute, nous poursuivons sur le balisage orange du tour de lac au lieu d'obliquer sur le GR au niveau d'un grand panneau tombé à terre, brisé, mi-effacé (elfes ou lutins malins...nous sommes en berry terre de sorcier !). Nous enjambons les arbres tombés (tromperie diabolique) et conjurons le maléfice en remontant sur le hameau de la croix cordeau. Un dernier coup d'oeil sur la retenue de Sidiailles (90 Ha) et nous plongeons dans la vallée de la Joyeuse.

"...Il nous fit laisser Sidiailles sur la gauche et descendre tout droit au bord de la petite rivière de Joyeuse, un pauvre rio qui n'avait pas la mine d'être bien méchant ...

11ème veillée.

C'est là que nous avons décidé de manger à mi-parcours. La route nous a ensuite semblé plus facile, et si ce n'est un léger cafouillage au hameau des "paumes" rebaptisé pour l'occasion "les paumées", un chevalier nous ayant indiqué la voie des croisades, nous avons admiré la croix de bois, abîmée mais cloutée de nombreuses petites croix de bois et sommes arrivées plus rapidement que nous nous y attendions à Préveranges, bien achalandée (pharmacie, boulangerie, 2 épiceries) et avons  installé notre campement sur le champ de foire converti en camping dont nous étions les premières usagères de l'année. Ravies de notre première étape, nous avons échangé quelques balles de ping-pong et profité du passage dans ce village d'un cinéma itinérant pour nous mêler à la population accueillante et visionner "la fille du Puisatier" de Pagnol revu par Daniel Auteuil, a défaut de nous plonger dans le roman de G.Sand !!

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 19:20

Autre bon plan de rando littéraire : celui de suivre les pas des "Maîtres Sonneurs" du roman de George Sand.

1.jpg

 L'idée insufflée par mes voisines m'a aussitôt enthousiasmée, j'ai couru les médiathèques  de l'agglomération et sorti le roman et le topoguide pour mieux évaluer les distances de parcours. Et nous voici parties, chargées comme des baudets (mais sans âne, ni cornemuse remplacés par l'espiègle caniche Tong) pour relier le plan d'eau de Sidiailles en Berry, à celui d'Herculat en Bourbonnais comme les personnages du roman. Avis aux amateurs, l'association des Maîtres Sonneurs, organise les 2 et 3 juillet une rando de 2 jours de 53 kms agrémentée de ravitaillements musicaux et littéraires (voir http://sentiermaitressonneurs.com/actualit%E9.htm ). 

Pour notre part, nous avons parcouru une quinzaine de kms le 1er jour de la Roche Guilbeaud à Préveranges et une vingtaine le second, équipées de nos tentes duvet, approvisionnement (croquettes du chien comprises) et appareil photo qui ont crépité sur ces paysages de transition entre berry et bourbonnais.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 15:06

Comment allier 2 passions : la rando et la lecture ?

J'ai trouvé le bon filon sur ma commune, même. Depuis plus de 5 ans notre petite association de bénévoles est conviée sur les manifestations du village pour faire entendre des lectures à voix haute.(voir blog dans mes favoris) L'occasion de rencontrer des gens passionnés et de sacrés personnages, et de faire profiter de jolis textes à un public qui a parfois perdu l'habitude de lire. Fin mai, nous avons donc été invités par l'association "Traditions du vignoble domératois" à la randonnée précédent le « grand trafugeau ». Il faut dire que Domérat est fortement marquée par son histoire viticole et pour preuve (!) la statue du buste de Bacchus trône sur la place du village...mais malheureusement, pas de grands crus (« le vin de Couraud ne fait ni bien ni maux ») «....et aujourd'hui la vigne court dans nos campagnes , le vin n'est plus toujours tiré...c'était une  horrible piquette, mais qui faisait des centenaires à ne plus que savoir en faire (sinon les loger aux coupances !) s'il ne vous tournait pas la tête » pour reprendre le génial Ferrat. Toujours est-il que les parterres de la commune sont ornés de vignerons en osier et tonneaux et pressoirs et qu'on y trouve même un musée de la vigne, au parc de La pérelle présentant l'outillage et les travaux liés aux vendanges et l'entretien des vignes. Le clos de la Pérelle compte 400 ceps plantés en 2000 (cépages locaux : gamay, pinot noir, chardonnay, goug et verdurant). Son entretien est assuré par les membres de l'association "Traditions du vignoble domératois". Et les sarments taillés à la fin de l'hiver servent à concevoir un immense bûcher : le Trafugeau, qui donne lieu à une fête traditionnelle dans la région (autrefois également sur les communes proches de Désertines, Huriel). Cette année la randonnée s'est achevée sous la pluie, mais elle n'a en rien gâché la fête. Pour moi une séquence émotion, pour une lecture en patois, au coeur de la vigne même du vigneron Hugonin récemment disparu, qui a produit un joli texte en hommage à sa vigne, au bonheur qu'elle lui procurait au point de vouloir y être enterré au pied d'un vieux cep, (pour moi allusion nostalgique à mon grand-père, aux vendanges familiales mémorables, à ses plaisanteries sachant transmettre valeurs, fierté et tendresse) un moment partagé avec mon chéri et mes amies.

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