11 mars 2012
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15:02
Mardi matin, notre destination est à nouveau le sentier de la Vallée du Tarn en partant du village de La
Malène.L'origine de
ce nom proviendrait de « mauvais trou ou mal-être ». En saison, les bateliers proposent ici, leurs services aux nombreux touristes pour un court voyage romantique
jusqu'au cirque des baumes. Une ancienne barque est exposée à l'entrée du pont, tandis que les kayakistes prolongent eux, leur périple jusqu'au « Pas de Soucy »,
amas de gros rochers sur la rivière que nous visiterons après notre randonnée. Celle-ci balisée de jaune , 9 kms durant, nous fera grimper jusqu'au Roc de
Hourtous, par le « chemin du facteur » qui grimpait autrefois comme nous l'avons fait jusqu'au hameau de Rieisse en confiant le reste de sa sacoche de courriers à
une des charrettes qui se rendait à Rouveret. L'ascension dure plus d'une heure, le hameau de Rieisse est composée de jolies maisons et nous dégotons cette
fresque sur la variante qui mène au Roc de Serre. Le site du Roc d'Hourtous est privé et l'accès se monnaye à 1 € en saison, mais reste accessible librement en hiver. Il signifie
« petit jardin en occitan ». Ce promontoire en corniche est bluffant : on ne s'attend pas à se trouver face à un immense gouffre plongeant le regard 400 m plus
bas, vers les détroits et plus à l'Ouest vers le cirque des Baumes, surmonté du Point sublime. A mi versant une dolomie a pour nom : « la dame à l'ombrelle et sa
cour », mais on a beau faire
marcher notre imagination nous n'arrivons pas à deviner sa silhouette dans le rocher face à nous. L'idée du drapeau flanqué sur le site nous permet de ressituer ce joli point de vue au fil de notre
descente. Des vautours fauves, 5 au total, nous survolent espèrant notre chute fatale...mais nous reprenons des forces au creux du chemin, pour redescendre jusqu'au Tarn et retrouver un large sentier ombragé au milieu des chênes ,
fruitiers et résineux. De retour au parking, nous prenons le temps de sillonner la vieille
ruelle du village, puis partons rejoindre le très touristique « Pas de soucy » ; Si touristique que sournoisement
l'accès au belvédère est clôturé jusqu'en avril, et de marches métalliques cruellement supprimées sur l'escalier aménagé pour surplomber ce chaos. Devant ma déception mon frangin déniche un
passage envisageable par les rochers et nous descendons au milieu des broussailles, rampant à fleur de rochers pour savourer ce bel endroit où la légende prétend que Ste Enimie aurait tenté d'ensevelir le diable en lui
balançant des rochers, encombrant dorénavant le lit de la rivière, et donnant à cet endroit un cachet spectaculaire, ou encore dans une autre version ou Gargantua le géant, illuminé
par un quartier de lune aurait fait bonne pêche en bousculant quelques gros rochers de sa masse.
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RANDO
11 mars 2012
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13:54
Le lendemain, j'avais repéré sur les cartes postales , tout près, de notre gîte, la cascade
de Runes (bien à mon goût) de 58 m de haut, pas très loin de Freyssinet sur Lozère . Le paysage alentours est déjà magnifique et en bord de
route un chaos permet d'englober le panorama.
La cascade est bien signalée, et le parcours d'une quarantaine de minutes
bien aménagé. On la distingue rapidement à travers les
arbres. Les escaliers qui nous mène à son pied se termine en petite esplanade. Elle se franchit aisément sans risque et se laisse photographier sous toutes ses facettes, bordée d'un reliquat de
glace qui les semaines précédentes la figeait entièrement.
La météo toujours clémente, nous a encouragé à enchainer en poursuivant notre route vers le
col de Montmirat, sur les hauteurs de la commune d'Ispagnac pour nous poser au parking des combettes. Un large panneau renseigne sur le circuit des menhirs . Ils sont nombreux dans le secteur et
s'érigent bien droits sur ce décor plat et pauvre en végétation qui tranche subitement avec les gorges escarpées. Le vent glacial ne rencontre aucun obstacle pour le freiner si ce n'est
que quelques sapins. L'ambiance est un peu celtique et dépaysante. Nous distinguons de loin un renard, qui grace au vent ne nous a ni flairé ni entendu. Au sol,
les carlines à feuilles d'acanthe ou "cardabelle " sont nombreuses,
et je ne résiste pas à en ramasser une. Il est interdit de les cueillir car elles se font rares, mais la mienne est en pièces détachées, le vent fait courir au
sol son coeur d'artichaut, et le sol est jonché des feuilles piquantes. Une exposition nichée dans un four banal tente de donner quelques explications aux alignements de pierres mystérieuses. Une
phrase renforce leur secret : "Un menhir est une pierre qui ne parle pas mais qui nous
questionne... ".
Nous retrouvons l'auto après un peu plus d'1 heure de marche dans ce décor fabuleux mais très venté. Je
signale à Alain qu'en rentrant par la D35 par Cocurès nous pourrions essayer
de trouver la cascade de la Lozerette mentionnée sur la carte routière, mais étrangement non reportée sur la carte IGN détaillée de ce secteur. C'est ce que nous faisons donc, aidés d'un panneau routier qui
nous oriente bien en sa direction. Toutefois au hameau de Lozerette, la route se termine en cul de sac sans qu'aucune autre indication ne nous aiguille. A l'instinct, nous descendons la ruelle
unique et terminons en cheminant dans les ronces, et ne tardons pas, bien que l'accès soit bien encombré, à nous diriger à l'oreille vers la chute d'eau. Alain la devine à travers les friches et
s'extasie. Elle vaut la peine. C'est vraiment une belle cascade qui dévale
de rochers en rochers. Le retour à Ispagnac est rapide puisque nous sommes déjà sur la commune.
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BALADE
10 mars 2012
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21:30
Pour notre première rando à la journée, nous avons choisi pour
destination St Chely du Tarn. Ce petit hameau au revers d’un méandre du Tarn avec 2 résurgences
chutant en cascade est le départ d’une boucle d’une quinzaine de kms, balisée de vert. Ce parcours donné pour 6 h de marche
partant du coeur des gorges du Tarn et grimpant jusqu’au Causse Méjean ou Sauveterre, donne un bel aperçu des différents
paysages offerts par la région. Nous avons cheminé sur "la draille"empruntée par
les moutons lors de la transhumance et atteint le hameau d'Anilhac où de nombreuses fouilles ont
retourné les sols des tumuli. Une belle descente nous attendait ensuite avec en prime un magnifique panorama sur les ruines du château de Hauterives et son village à l’architecture caussenarde. Nous avons pique-niqué à lou Castellos sous ces ruines face à une vue
imprenable…et pour cause les habitants ont refusé en 1905 la construction d’un pont qui les aurait reliés à la route pour
l’y préférer une benne sur câble leur permettant d’alimenter en matériaux et denrées ses habitants qui n’ont d’autres choix que de traverser en barque ou d'accèder par le chemin que nous avons parcouru. Nous avons
écourté notre digestion à l'apparition du premier nuage, et repris le bord de rivière
agrémenté du château de
laCaze puis
d' un point de vue sur le hameau de Pougnadoire .
Le retour sur St Chély se fait tranquillement à plat, avec vue sur
la résurgence qui alimente le Tarn et la découverte de cette petite chapelle troglodyte nichée au coeur des
rochers . Sur le retour, nous avons pris le temps de
découvrir St Enimie, classé parmi les plus beaux villages de France, Castelbouc à la légende impudique et Montbrun, dont la phrase pleine de bon sens affichée sur l'entrée
du cimetière, mérite réflexion !
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RANDO
10 mars 2012
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21:19
Les quelques jours ensoleillés
de fin février me faisant déjà trépigner d'impatience, nous avons pris la route des Cévennes avec mon frère, enthousiaste, à l'idée de me faire découvrir Ispagnac. Nous
l'abordons par une route en lacet dévoilant un panorama sur le Single et le pont au 5 arches de Quézac. Réputé pour son usine d'embouteillage, ce petit village typique avec fontaine près de
l'église, garde les stigmates d'une crue récente, qui a emporté avec elle quelques pierres de son pont. C'est un pont gothique du XIVème siècle, caractérisé par une petite arche de pierre qui la
surplombe qui semble souligner les contours du Single, avec son antenne repérable de loin. Nous avons longé en soirée les berges du Tarn au pied d'Ispagnac, dans les vergers, fierté de
ce " jardin de la Lozère"? que les cultures maraichères
récolte de fraises et autres fruitiers) fait vivre. Nous avons déniché une
cabane qui a résisté ,elle, aux eaux tumultueuses.
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BALADE
26 février 2012
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20:07
S'il est un bel endroit où j'aime aller tout près de la maison, c'est dans les gorges du Cher. J'en ai déjà fait l'éloge dans ce blog, en vous citant la légende
d'Ikéa, notre petite sirène montluçonnaise, et je vous propose de nouvelles photos prises cet après midi.Avec pour spectacle, l'exploit d'un jeune sportif (nommé Paul) sur le rocher d'escalade.
Vous ne l'apercevez pas? Mon papa l'a repéré, et avec patience s'evertue à guider l'oeil de ma maman. Image savoureuse pour moi..., et fierté ! Ce n'est pas la première fois que je les mène jusqu'ici, et ils tiennent le coup mes vieux !!! Quant à mon homme, je n'ai pas réussi à le
pousser à l'eau, trop de témoins !
C'est un endroit chargé de souvenirs, partagé aussi avec Karine et Patrick, dont je salue la persévérance pour mener à bien son projet. Là où elle avait tant
galéré, à escalader à l'aide de corde se trouve désormais une passerelle à flanc de rocher, au joli reflet.
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BALADE
25 février 2012
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Il y a le lac d'en haut et le lac d'en bas à la Godivelle. Je vous présente celui d'en bas, sur le parcours de la randonnée de Jassy, balisée de jaune et de cette
charmante petite vache rouge, symbolisant le Cézallier, une marche très accessible de 14 kms avec un bijou à la clé : la cascade de Jassy.
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RANDO
25 février 2012
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11:41
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RANDO
19 février 2012
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21:40
Le rayon de soleil de ce samedi nous a sortis d'hibernation. Nous avons mis le
cap sur les Combrailles et nous sommes garés vers 11h à la mairie de Pionsat en face de laquelle débute cette jolie balade.
Nous avons franchi "le Boron" gorgé par le dégel et atteint l'étang de Durat. Le balisage
jaune du parcours s'est un peu dispersé et dilué dans les autres parcours proposés par la commune..., bref à peine 800m après le départ, nous nous sommes déjà trompés de chemin !! Demi-tour,
pour redescendre au hameau du Puy que nous avions dépassé un peu trop vite, oubliant d'amorcer le virage prévu par la
carte...mais qui nous a permis de découvrir cette jolie cabane et un panorama en surplomb du bourg bien agréable. Nous avons retrouvé le ruisseau aux berges glacées puis pris de l'altitude.
Peu à peu, le sentier boueux s'est changé
en piste enneigée pour notre plus grand plaisir. Arrivés au sommet
de cette randonnée (766 m) nous avons pique-niqué au pied de l'antenne des Egalennes, puis traversé le bois de la garde. Le retour sur Pionsat en traversant quelques hameaux s'achève par le passage sous le porche du château
en cours de restauration.
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BALADE
7 janvier 2012
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21:59
A l'heure de la galette, je vous invite à nous suivre à Frangy, chez les frangypans et frangypanes . Après nos expéditions neigeuses, nous avons choisi cette petite commune pour sa cascade dont l'accès s'annonçait périlleux, voire fortement déconseillé par l'office
du tourisme de la vallée d'Usse. Mais avec bonheur nous en sommes venus à bout et le spectacle et la difficulté en valait la peine. Nous avons suivi une nouvelle fois une portion du chemin de
Compostelle GR65, qui mène de Genève au Puy en Velay (parcouru en juin). Partis de l'église de Frangy, le sentier s'élève en passant devant une maison forte jusqu'au village de Chaumont,
en
passant devant un charmant lavoir (comme à la maison !!). Nous avons pris le temps de déjeuner, au château, du moins ce qu'il en reste soit un seul pan de mur mais face à un beau
panorama, donnant sur le vuache d'un côté, et le Mont blanc de l'autre désignés par une table d'orientation bien située. Puis en consultant le topoguide-photocopie remis
gratuitement par l'office de tourisme, nous avons été intrigués par l'info donné sur les marmites localisées en contrebas du village de Malpas, au pont de
Pissieu. Le site mérite le panneau installé près du nouveau pont, qui cache juste au-dessous un ancien pont (comme quoi un pont peut en cacher un autre!!) et les exceptionnelles marmites
façonnées par les eaux puissantes du Fornant qui se jettent sur l'autre versant dans une chute
d'eau qu'on ne peut que deviner et entendre, et qui ne s'aperçoit dans sa totalité qu'un peu plus haut dans un virage de la route menant à Musièges. Mais la voir de loin et
l'entendre si proche....nous a incité à désobéir au sage conseil de la frangypane . Il faut effectivement être
expérimentés (ou inconscients !!) pour se risquer sur les falaises glissantes. Nous avons suivi un sentier au pied du pylone à haute tension qui nous a
permis de descendre jusqu'au torrent du Fornant, mais ne donne malheureusement pas de meilleure visibilité sur la chute d'eau. J'ai lu depuis, sur un site de randonneur qu'au printemps il
fallait s'aventurer dans le ruisseau pour y parvenir et ainsi traverser les gorges, mais à cette saison c'était hors de question. Aussi nous avons rampé, escaladé et tâtonné jusqu'à trouver un accès
possible et là ce fut un spectacle unique qui s'est offert à nous, une chute d'eau d'une cinquantaine de mètre de haut avec un débit puissant qui nous soufflait ses embruns au visage
comme caresse de récompense.
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HAUTE-SAVOIE
31 décembre 2011
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11:20
Nous n'avons pas résisté par cette magnifique journée ensoleillée, à accéder au sommet le plus haut d'Europe : le Mont Blanc. Certes cette balade là, nous a demandé moins d'effort, mais le panorama spectaculaire sur lequel elle ouvre vaut bien la peine de se mêler à la foule de touristes
qui s'agglutine dans les téléphériques à plus de 70 personnes pour grimper à 3842 m à l'assaut de l'aiguille du midi (26 € ou 52 € en groupant avec l'accès à la mer de glace par train à
crémaillère).
En 2 palliers on accède au plan de l'aiguille (2300 m) puis à la première terrasse de l'aiguille du midi qu'on
rejoint ensuite par ascenseur parcourant les derniers 42 m. C'est l'émerveillement garanti, et le plus fascinant ce sont ces sportifs de l'extrême, que l'on voit s'élancer sur des
surfs, ou à ski et parapente du haut des falaises vertigineuses. Nous nous sommes contentés de maîtriser notre tournis provoqué par l'altitude, d'apprivoiser quelques merles
téméraires, aguichés par notre casse croûte, de parcourir les différentes passerelles, escaliers et tunnels glacés ouvrant sur l'immensité du paysage à perte de vue et perte de repère, l'impression
de survoler et planer au-dessus du monde...sans voir le temps passer.
Retour à la terre ferme pour attraper le dernier train de
Montenvers, (pas la locomotive à quai,
immobilisée semble-t-il depuis longtemps!) mais ce train à crémaillère qui monte en 20 mn, tranquillement en lacet à flanc de montagne, surprenant un
bouquetin par ci, un skieur hors piste par là, pour mener à la gare de Montenvers située sur l'arrête rocheuse qui surplombe le Glacier de la Mer de Glace ( 7 km de long et 200 m
d'épaisseur). 400 marches permettent de descendre dans cette grotte de glace illuminée de couleurs jouant avec les cristaux et les reflets. J'avoue qu'elle m'a un peu déçue, hors l'exploit pour la retailler chaque été car le glacier avance de 70 m par an, je m'attendais à y
découvrir davantage de sculptures mais après une journée pareille, ma "déception" était un peu malvenue, j'en conviens !
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HAUTE-SAVOIE